LE MOT “MOT”

En Septembre, un travail sur les caractères typographiques du mot “mot” a permis aux premières années d’appréhender la lettre dans ses dimensions d’objet à voir et à manipuler comme forme graphique.

Le mot se regarde autant qu’il se lit. Il se construit, in fine, par des techniques de tampographie qui explorent les potentiels de la linogravure ou de la découpe laser.

épicerie itinérante

Les étudiants de deuxième année de DNMADe Graphisme se sont penchés sur la création d’une identité visuelle mobile, flexible et peu coûteuse, pour une épicerie itinérante. Cette dernière, créée par cinq artisans des métiers de bouche, sillonne les proches campagnes pour permettre à tous d’avoir, non pas des produits de base, mais des produits de qualité, sans avoir besoin pour cela de se rendre en ville.

L’objectif était de faire vivre l’identité sur des supports aisés à investir comme des affichettes, cartes de fidélité ou calendrier des tournées. Puis des supports secondaires et des goodies sont venus compléter ce kit, ainsi que des tampons ou systèmes permettant une souplesse d’utilisation, ainsi qu’une interaction entre artisans et clients.

 

mémoires

Pour clore ce cinquième semestre, les étudiants de troisième année de DNMADE Graphisme ont soutenu leur mémoire devant un jury composé d’enseignants et de professionnels.

L’occasion pour eux d’aborder et explorer des thématiques faisant résonance, desquelles ils ont défini des enjeux de design, socles du projet de diplôme à venir.

L’occasion également d’engager un travail éditorial de qualité, et de questionner une nouvelle fois l’adéquation entre le dispositif, la forme et le propos.

Sacrée boulette !

Lors d’une courte mais prolifique collaboration, les étudiants de Troisième année de DNMADE Graphisme et Objet ont questionné l’onigiri comme une alternative saine et équilibrée aux habituels snacks.

Ces boulettes de riz d’origine japonaises ont donc été le prétexte à envisager une marque française souhaitant les promouvoir auprès d’une cible jeune. Questionnement du volume et de la forme, et scénario de dégustation, ont donc été le préambule à la définition d’enjeux de design singuliers pour chacun des binômes.

 

journées portes ouvertes

Les 14 et 15 février se sont tenues des portes ouvertes un peu particulières, puisqu’elles célébraient également les 30 ans d’existence de la section Arts Appliqués et Design de la Cité scolaire Raymond Loewy.

L’occasion de revenir en images sur l’espace d’exposition des Design Graphique.

vrac

Alors qu’aujourd’hui l’impact environnemental est au cœur de toutes les préoccupations, les boutiques de produits en vrac deviennent des alternatives de plus en plus fréquentées, souvent même au profit des hypermarchés ou grandes surfaces. Ainsi, la Ville de Tours voit désormais s’implanter une épicerie de produits  locaux ou bio 100% en vrac.

L’enseigne se nomme T’emballe pas ! et souhaite s’imposer comme un lieu incontournable en se dotant d’une identité humble mais affirmée, rigoureuse et professionnelle.

La philosophie de cette épicerie et le modeste budget qu’elle souhaite engager dans son identité ont été l’occasion pour nos étudiants d’interroger leur rôle et leur pratique de designer graphique afin de

contourner cet écueil. Il s’agissait ici d’aborder la réflexion autrement, de questionner les supports et les fonctions, d’optimiser et valoriser…  pour aboutir à une identité singulière et riche.

Collapsologie

Bien que la médiatisation du mouvement collapsologue ait pris de l’ampleur ces dernières années, le grand public semble toujours peu perméable à l’écoute de ce discours certes alarmiste mais nécessaire. De nombreux acteurs, ministériels, publics ou associatifs, regrettent ainsi que l’information ne puisse être plus largement connue, afin de sensibiliser tout un chacun à cette menace, et surtout d’enclencher si possible des actes, au-delà de la prise de conscience.

Si la connaissance est essentielle, l’action l’est plus encore.

Toutefois, traiter de la collapsologie n’est pas chose aisée. La prise de conscience d’un prochain effondrement de nos sociétés engendre un grand nombre de peurs. Le message était donc à réfléchir :

Comment communiquer au regard de cette peur ?

Présenter la collapsologie de façon brute pour sensibiliser, au risque de terroriser ?

Minimiser la peur en optant pour un registre plus optimiste voire décalé ; sensibiliser sans dramatiser ?

La glisser comme un élément sous-tendant le discours sans toutefois paralyser le lecteur ?

La considérer comme un élément parasite et orienter plutôt le propos sur les actions à mener ?

Il a donc été demandé aux étudiants de BTS Design Graphique 2e année de concevoir une collection de micro-édition collector sous forme de fanzines traitant de la collapsologie. Sous la houlette du commanditaire de leur choix, ils ont proposé de traiter de la menace que constitue la possible disparition du monde tel que nous le connaissons, mais aussi des solutions que nous pouvons tous y apporter, dans les trois champs suivants : Environnement, urbanisme et vivant.

L’objectif de cette collection était de présenter la collapsologie et sensibiliser à cette science de l’effondrement comme base de réflexion quant aux actes de chacun, sans nier le rôle de la peur au cœur de cette sensibilisation.

 

Lettres en VRAC

Une proposition d’atelier de création typographique par le dessinateur en lettres Jack Usine.

Ce workshop a invité les étudiants de 2e années DNMADE Graphisme et BTS Design graphique à concevoir manuellement un caractère typographique en vrac. Le but du jeu était de créer, à partir d’un répertoire de formes, un kit «pochoir» permettant de reconstituer l’ensemble des lettres de l’alphabet.

Mode d’emploi

Il a été proposé aux premières années du BTS Design Graphique d’exploiter les possibilités du mode d’emploi (richesse illustrative, approche narrative, jeux typographiques…) pour mettre en lumière un détail de leur vie.

Ils se sont ainsi employés à décrire pas-à-pas l’un de leurs Tics absurdes, TOC inavouables, trucs techniques ou autres astuces pratiques, afin de le rendre accessible et exécutable par le plus grand nombre.

Un projet qui a vu sa forme s’adapter à son propos, traité en bichromie et imprimé en risographie.

HYPERLOOP

Miser sur le transport du futur est le pari fou de Transpod et Hyperloop Limoges. L’ambition de mettre à la fois en lumière un territoire insuffisamment reconnu pour ses qualités d’innovation, et de le désenclaver en le rendant accessible à tous. C’est en effet à quelques kilomètres de Limoges qu’un tronçon d’expérimentation va bientôt voir le jour, avec le projet d’ouvrir une ligne commerciale voyageant à 1000 km/h aux alentours de 2030. « Voyager à la vitesse de l’avion, avec la fréquence d’un métro », telle est l’ambition du projet Hyperloop Limoges, qui rendra ainsi la capitale accessible en 20 mn. Il a donc été proposé aux étudiants de première année du BTS Design Graphique de réfléchir à l’identité visuelle de l’Hyperloop Limoges, en concevant des projets mettant tour à tour en scène la haute technologie, la vitesse, le confort du trajet ou l’univers rétro-futuriste que ce nouveau moyen de transport évoque. Les identités visuelles ont été développées sur des supports papeterie ainsi que sur une amorce d’affichage annonçant l’inauguration. Un travail mené avec finesse et justesse, à la hauteur du défi que représente ce commanditaire.