adieu pangolin, bonjour 2021 !

Afin de conjurer cette année 2020, il a été proposé aux deuxièmes années de DNMADe d’engager un travail autour de l’absurde, maître-mot de cette année passée.

Il s’agissait donc de concevoir une collection de quatre tablettes de chocolat pour le Chocolat des Français, destinée à accompagner les saisons à venir. Chacun a ainsi tiré au sort deux mots devant diriger ses recherches, termes porteurs bien évidemment d’absurde, d’humour et de décalage. Au programme, des chatons côtoyant des cow-boys, des poulpes et des rayons gamma, mais aussi quelques charentaises, caniches, minitel ou culturistes !

 

 

épicerie itinérante

Les étudiants de deuxième année de DNMADe Graphisme se sont penchés sur la création d’une identité visuelle mobile, flexible et peu coûteuse, pour une épicerie itinérante. Cette dernière, créée par cinq artisans des métiers de bouche, sillonne les proches campagnes pour permettre à tous d’avoir, non pas des produits de base, mais des produits de qualité, sans avoir besoin pour cela de se rendre en ville.

L’objectif était de faire vivre l’identité sur des supports aisés à investir comme des affichettes, cartes de fidélité ou calendrier des tournées. Puis des supports secondaires et des goodies sont venus compléter ce kit, ainsi que des tampons ou systèmes permettant une souplesse d’utilisation, ainsi qu’une interaction entre artisans et clients.

 

bon débarras

BON DEBARRAS est un workshop porté et encadré par le designer graphique Jérôme Sachs de Studioburo, auprès des deuxièmes et troisièmes années de DNMADe Graphisme.

Par binôme, et durant quatre jours, les étudiants se sont interrogés sur la disparition de la culture en cette période de pandémie, le vide laissé, la zone grise dessinée par cette absence. Chacun a pu ainsi délivrer un message qui lui est propre, convoquant un dispositif singulier et l’amenant à se positionner en tant que citoyen et futur designer graphique.

Il s’agissait alors de réfléchir et concevoir un manifeste/faire-part, aux techniques mixtes et aux avis contraires.

mémoires

Pour clore ce cinquième semestre, les étudiants de troisième année de DNMADE Graphisme ont soutenu leur mémoire devant un jury composé d’enseignants et de professionnels.

L’occasion pour eux d’aborder et explorer des thématiques faisant résonance, desquelles ils ont défini des enjeux de design, socles du projet de diplôme à venir.

L’occasion également d’engager un travail éditorial de qualité, et de questionner une nouvelle fois l’adéquation entre le dispositif, la forme et le propos.

Mode d’emploi

Il a été proposé aux premières années du BTS Design Graphique d’exploiter les possibilités du mode d’emploi (richesse illustrative, approche narrative, jeux typographiques…) pour mettre en lumière un détail de leur vie.

Ils se sont ainsi employés à décrire pas-à-pas l’un de leurs Tics absurdes, TOC inavouables, trucs techniques ou autres astuces pratiques, afin de le rendre accessible et exécutable par le plus grand nombre.

Un projet qui a vu sa forme s’adapter à son propos, traité en bichromie et imprimé en risographie.

HYPERLOOP

Miser sur le transport du futur est le pari fou de Transpod et Hyperloop Limoges. L’ambition de mettre à la fois en lumière un territoire insuffisamment reconnu pour ses qualités d’innovation, et de le désenclaver en le rendant accessible à tous. C’est en effet à quelques kilomètres de Limoges qu’un tronçon d’expérimentation va bientôt voir le jour, avec le projet d’ouvrir une ligne commerciale voyageant à 1000 km/h aux alentours de 2030. « Voyager à la vitesse de l’avion, avec la fréquence d’un métro », telle est l’ambition du projet Hyperloop Limoges, qui rendra ainsi la capitale accessible en 20 mn. Il a donc été proposé aux étudiants de première année du BTS Design Graphique de réfléchir à l’identité visuelle de l’Hyperloop Limoges, en concevant des projets mettant tour à tour en scène la haute technologie, la vitesse, le confort du trajet ou l’univers rétro-futuriste que ce nouveau moyen de transport évoque. Les identités visuelles ont été développées sur des supports papeterie ainsi que sur une amorce d’affichage annonçant l’inauguration. Un travail mené avec finesse et justesse, à la hauteur du défi que représente ce commanditaire.

Miscellanées

Les miscellanées sont un genre littéraire composé de textes divers, « mélangés » avec une unité plus ou moins manifeste. C’est une technique de fragments, une sorte de mosaïque littéraire. Aussi futiles qu’indispensables, les miscellanées regroupe de petits savoirs anecdotiques sur un ou plusieurs thèmes. Il était demandé aux BTS Design graphique deuxième année de réfléchir à des miscellanées sous forme d’objets éditoriaux collector, pour le nouveau département d’édition Larousse, baptisé Labo. La collection a été abordée par trois micro-éditions, chacune traitant d’une thématique différente.

OULIPO

« Les auteurs oulipiens sont des rats qui ont à construire le labyrinthe dont ils se proposent de sortir. » Raymond Queneau

L’OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est un mouvement international regroupant des auteurs de littératures et des mathématiciens autour de l’envie de construire une production définie par des règles et des enjeux qu’eux-mêmes se posent. A la fois contrainte et jeu, rigueur et absurde, l’OULIPO a vu naître des œuvres emblématiques de la littérature sous la plume, notamment, de Georges Perec et Raymond Queneau. Ce projet consistait en la conception d’une collection d’objets éditoriaux collector, diffusés gratuitement en supplément du magazine Télérama. L’établissement de règles, leur contournement, la manipulation langagière par des procédés graphiques, visuels et typographiques étaient au cœur de cette démarche de réflexion et de création.

WORKSHOP BUROLOCO

Stratigraphie, cadavre exquis, archéologie, indice, trace, souvenir, résonance, dialogue, interprétation, lecture, intuition… Comment à partir de trois mots tirés au sort, composer une narration et interroger le sens par l’image ? Florian Chevillard, graphiste indépendant au sein de Buroloco, a initié la problématique de ce workshop en proposant aux étudiants de réfléchir la narration et le sens au moyen d’une image composée de strates iconographique, formelle et typographique. Un enjeu de taille en un temps très court pour les étudiants de première et deuxième années en équipe, devant combiner intention et réflexion conceptuelles, organisation de l’image et réalisation d’un poster.

A l’issue des trois jours de travail, les posters réalisés ont ensuite été échangés, chaque équipe recevant donc la production d’une autre, ignorant les mots à l’origine de la fabrication de l’image. Réinterroger la production pour en proposer une narration nouvelle sous forme éditoriale a donc été l’enjeu des deux derniers jours de workshop.