ponctuellement.

Manipuler la ponctuation typographique, fermer la parenthèse des vacances, et profiter d’un temps en suspension pour rencontrer le design graphique…

Un workshop d’immersion permettant la rencontre et l’échange entre premières et deuxièmes années, où chaque binôme inter-niveaux s’est vu attribuer un signe de ponctuation. L’occasion de se familiariser avec la classification typographique, mais surtout de questionner et retranscrire les fonctions et le potentiel d’un signe, pour en extraire des jeux de formes et de motifs combinatoires. Les productions, normées selon un gabarit de douze carrés, ont au final été réinvesties dans des couvertures d’une gamme de carnets.

 

bon débarras

BON DEBARRAS est un workshop porté et encadré par le designer graphique Jérôme Sachs de Studioburo, auprès des deuxièmes et troisièmes années de DNMADe Graphisme.

Par binôme, et durant quatre jours, les étudiants se sont interrogés sur la disparition de la culture en cette période de pandémie, le vide laissé, la zone grise dessinée par cette absence. Chacun a pu ainsi délivrer un message qui lui est propre, convoquant un dispositif singulier et l’amenant à se positionner en tant que citoyen et futur designer graphique.

Il s’agissait alors de réfléchir et concevoir un manifeste/faire-part, aux techniques mixtes et aux avis contraires.

un outil pour la vie

Lors d’un workshop de quatre jours avec les DNMADE Graphisme 1re année et les BTS Design graphique 2e année, le designer marseillais Patrick Lindsay a abordé avec eux la question de la création d’outils singuliers.

La réflexion s’est portée sur la conception d’un outil, le plus souvent à partir d’éléments de récupération, permettant de faire tomber la barrière de la maîtrise du dessin afin de permettre à quiconque d’obtenir des tracés, des formes, aléatoires ou dirigés, et d’aboutir à un résultat visuel unique.

Chaque binôme d’étudiants a ainsi conçu son propre outil, puis en a proposé une expérimentation et restitution sous la forme d’un poster. Enfin, la réflexion s’est étendue à une micro-édition accompagnant l’outil, et aidant à sa découverte et sa prise en main.

Question de genres

Dans le cadre du projet engagé avec la Préfecture de la Creuse autour des violences conjugales, les étudiants de DNMADE Graphisme 2e années ont pu recevoir le designer graphique Sébastien Marchal pour un workshop de quatre jours.

En périphérie de la question des violences faites aux femmes, il a ainsi été consacré un temps court mais dense à travailler et se questionner autour de l’égalité et l’identité hommes/femmes, en identifiant et déconstruisant au préalable les clichés attribués à chacun des genres.

L’occasion ici de prôner la singularité, de reconnaître à chacun des sexes la possibilité de se reconnaître ou se forger une identité puisant dans l’ensemble de la palette des émotions du genre humain. De jouer et se jouer des codes.

Lettres en VRAC

Une proposition d’atelier de création typographique par le dessinateur en lettres Jack Usine.

Ce workshop a invité les étudiants de 2e années DNMADE Graphisme et BTS Design graphique à concevoir manuellement un caractère typographique en vrac. Le but du jeu était de créer, à partir d’un répertoire de formes, un kit «pochoir» permettant de reconstituer l’ensemble des lettres de l’alphabet.

SAFRAN

Création d’une identité visuelle et de packagings pour un producteur de safran situé en Creuse, désireux de transmettre des notions de qualité, d’implantation dans un territoire singulier, et de culture traditionnelle. Ce projet fait suite au workshop engagé avec les BTS Design de Produits premières années, mené conjointement avec les designers Sophie Azaïs et Jean-Baptiste Guesne.

WORKSHOP BUROLOCO

Stratigraphie, cadavre exquis, archéologie, indice, trace, souvenir, résonance, dialogue, interprétation, lecture, intuition… Comment à partir de trois mots tirés au sort, composer une narration et interroger le sens par l’image ? Florian Chevillard, graphiste indépendant au sein de Buroloco, a initié la problématique de ce workshop en proposant aux étudiants de réfléchir la narration et le sens au moyen d’une image composée de strates iconographique, formelle et typographique. Un enjeu de taille en un temps très court pour les étudiants de première et deuxième années en équipe, devant combiner intention et réflexion conceptuelles, organisation de l’image et réalisation d’un poster.

A l’issue des trois jours de travail, les posters réalisés ont ensuite été échangés, chaque équipe recevant donc la production d’une autre, ignorant les mots à l’origine de la fabrication de l’image. Réinterroger la production pour en proposer une narration nouvelle sous forme éditoriale a donc été l’enjeu des deux derniers jours de workshop.