Question de genres

Dans le cadre du projet engagé avec la Préfecture de la Creuse autour des violences conjugales, les étudiants de DNMADE Graphisme 2e années ont pu recevoir le designer graphique Sébastien Marchal pour un workshop de quatre jours.

En périphérie de la question des violences faites aux femmes, il a ainsi été consacré un temps court mais dense à travailler et se questionner autour de l’égalité et l’identité hommes/femmes, en identifiant et déconstruisant au préalable les clichés attribués à chacun des genres.

L’occasion ici de prôner la singularité, de reconnaître à chacun des sexes la possibilité de se reconnaître ou se forger une identité puisant dans l’ensemble de la palette des émotions du genre humain. De jouer et se jouer des codes.

Lettres en VRAC

Une proposition d’atelier de création typographique par le dessinateur en lettres Jack Usine.

Ce workshop a invité les étudiants de 2e années DNMADE Graphisme et BTS Design graphique à concevoir manuellement un caractère typographique en vrac. Le but du jeu était de créer, à partir d’un répertoire de formes, un kit «pochoir» permettant de reconstituer l’ensemble des lettres de l’alphabet.

SAFRAN

Création d’une identité visuelle et de packagings pour un producteur de safran situé en Creuse, désireux de transmettre des notions de qualité, d’implantation dans un territoire singulier, et de culture traditionnelle. Ce projet fait suite au workshop engagé avec les BTS Design de Produits premières années, mené conjointement avec les designers Sophie Azaïs et Jean-Baptiste Guesne.

WORKSHOP BUROLOCO

Stratigraphie, cadavre exquis, archéologie, indice, trace, souvenir, résonance, dialogue, interprétation, lecture, intuition… Comment à partir de trois mots tirés au sort, composer une narration et interroger le sens par l’image ? Florian Chevillard, graphiste indépendant au sein de Buroloco, a initié la problématique de ce workshop en proposant aux étudiants de réfléchir la narration et le sens au moyen d’une image composée de strates iconographique, formelle et typographique. Un enjeu de taille en un temps très court pour les étudiants de première et deuxième années en équipe, devant combiner intention et réflexion conceptuelles, organisation de l’image et réalisation d’un poster.

A l’issue des trois jours de travail, les posters réalisés ont ensuite été échangés, chaque équipe recevant donc la production d’une autre, ignorant les mots à l’origine de la fabrication de l’image. Réinterroger la production pour en proposer une narration nouvelle sous forme éditoriale a donc été l’enjeu des deux derniers jours de workshop.