diplômes 2022

 

Les 13 et 14 juin, les troisièmes années de DNMADe Graphisme ont soutenu à l’oral leurs projets de diplôme. L’occasion pour eux de conclure brillamment trois ans de cursus, et de s’ancrer dans une future réalité de designer graphique.

Au travers de ces projets aux thématiques variées, chacun a su exprimer sa singularité, et faire montre de ses univers visuel, graphique et réflexif.

Les soutenances se sont tenues en présence d’un jury composé d’enseignants de graphisme, accompagnés de Thomas Rochon, designer graphique, et d’enseignants d’autres spécialités de DNMADe.

mémoires

Aperçu en images des productions éditoriales des troisièmes années pour l’obtention de leur mémoire MADe. Les éditions ont été pensées pour faire écho aux thèmes ou aux problématiques de design engagées.

journées portes ouvertes

Les 4 et 5 février derniers se sont tenues les journées portes ouvertes de la Cité Scolaire Raymond Loewy. Ce fut l’occasion de renouer avec des rencontres en présentiel, et pour nos étudiants de DNMADE, le moment d’offrir à tous un bel aperçu de leurs productions.

 

ponctuellement.

Manipuler la ponctuation typographique, fermer la parenthèse des vacances, et profiter d’un temps en suspension pour rencontrer le design graphique…

Un workshop d’immersion permettant la rencontre et l’échange entre premières et deuxièmes années, où chaque binôme inter-niveaux s’est vu attribuer un signe de ponctuation. L’occasion de se familiariser avec la classification typographique, mais surtout de questionner et retranscrire les fonctions et le potentiel d’un signe, pour en extraire des jeux de formes et de motifs combinatoires. Les productions, normées selon un gabarit de douze carrés, ont au final été réinvesties dans des couvertures d’une gamme de carnets.

 

bon débarras

BON DEBARRAS est un workshop porté et encadré par le designer graphique Jérôme Sachs de Studioburo, auprès des deuxièmes et troisièmes années de DNMADe Graphisme.

Par binôme, et durant quatre jours, les étudiants se sont interrogés sur la disparition de la culture en cette période de pandémie, le vide laissé, la zone grise dessinée par cette absence. Chacun a pu ainsi délivrer un message qui lui est propre, convoquant un dispositif singulier et l’amenant à se positionner en tant que citoyen et futur designer graphique.

Il s’agissait alors de réfléchir et concevoir un manifeste/faire-part, aux techniques mixtes et aux avis contraires.

mémoires

Pour clore ce cinquième semestre, les étudiants de troisième année de DNMADE Graphisme ont soutenu leur mémoire devant un jury composé d’enseignants et de professionnels.

L’occasion pour eux d’aborder et explorer des thématiques faisant résonance, desquelles ils ont défini des enjeux de design, socles du projet de diplôme à venir.

L’occasion également d’engager un travail éditorial de qualité, et de questionner une nouvelle fois l’adéquation entre le dispositif, la forme et le propos.

un outil pour la vie

Lors d’un workshop de quatre jours avec les DNMADE Graphisme 1re année et les BTS Design graphique 2e année, le designer marseillais Patrick Lindsay a abordé avec eux la question de la création d’outils singuliers.

La réflexion s’est portée sur la conception d’un outil, le plus souvent à partir d’éléments de récupération, permettant de faire tomber la barrière de la maîtrise du dessin afin de permettre à quiconque d’obtenir des tracés, des formes, aléatoires ou dirigés, et d’aboutir à un résultat visuel unique.

Chaque binôme d’étudiants a ainsi conçu son propre outil, puis en a proposé une expérimentation et restitution sous la forme d’un poster. Enfin, la réflexion s’est étendue à une micro-édition accompagnant l’outil, et aidant à sa découverte et sa prise en main.

journées portes ouvertes

Les 14 et 15 février se sont tenues des portes ouvertes un peu particulières, puisqu’elles célébraient également les 30 ans d’existence de la section Arts Appliqués et Design de la Cité scolaire Raymond Loewy.

L’occasion de revenir en images sur l’espace d’exposition des Design Graphique.

Collapsologie

Bien que la médiatisation du mouvement collapsologue ait pris de l’ampleur ces dernières années, le grand public semble toujours peu perméable à l’écoute de ce discours certes alarmiste mais nécessaire. De nombreux acteurs, ministériels, publics ou associatifs, regrettent ainsi que l’information ne puisse être plus largement connue, afin de sensibiliser tout un chacun à cette menace, et surtout d’enclencher si possible des actes, au-delà de la prise de conscience.

Si la connaissance est essentielle, l’action l’est plus encore.

Toutefois, traiter de la collapsologie n’est pas chose aisée. La prise de conscience d’un prochain effondrement de nos sociétés engendre un grand nombre de peurs. Le message était donc à réfléchir :

Comment communiquer au regard de cette peur ?

Présenter la collapsologie de façon brute pour sensibiliser, au risque de terroriser ?

Minimiser la peur en optant pour un registre plus optimiste voire décalé ; sensibiliser sans dramatiser ?

La glisser comme un élément sous-tendant le discours sans toutefois paralyser le lecteur ?

La considérer comme un élément parasite et orienter plutôt le propos sur les actions à mener ?

Il a donc été demandé aux étudiants de BTS Design Graphique 2e année de concevoir une collection de micro-édition collector sous forme de fanzines traitant de la collapsologie. Sous la houlette du commanditaire de leur choix, ils ont proposé de traiter de la menace que constitue la possible disparition du monde tel que nous le connaissons, mais aussi des solutions que nous pouvons tous y apporter, dans les trois champs suivants : Environnement, urbanisme et vivant.

L’objectif de cette collection était de présenter la collapsologie et sensibiliser à cette science de l’effondrement comme base de réflexion quant aux actes de chacun, sans nier le rôle de la peur au cœur de cette sensibilisation.