ponctuellement.

Manipuler la ponctuation typographique, fermer la parenthèse des vacances, et profiter d’un temps en suspension pour rencontrer le design graphique…

Un workshop d’immersion permettant la rencontre et l’échange entre premières et deuxièmes années, où chaque binôme inter-niveaux s’est vu attribuer un signe de ponctuation. L’occasion de se familiariser avec la classification typographique, mais surtout de questionner et retranscrire les fonctions et le potentiel d’un signe, pour en extraire des jeux de formes et de motifs combinatoires. Les productions, normées selon un gabarit de douze carrés, ont au final été réinvesties dans des couvertures d’une gamme de carnets.

 

bon débarras

BON DEBARRAS est un workshop porté et encadré par le designer graphique Jérôme Sachs de Studioburo, auprès des deuxièmes et troisièmes années de DNMADe Graphisme.

Par binôme, et durant quatre jours, les étudiants se sont interrogés sur la disparition de la culture en cette période de pandémie, le vide laissé, la zone grise dessinée par cette absence. Chacun a pu ainsi délivrer un message qui lui est propre, convoquant un dispositif singulier et l’amenant à se positionner en tant que citoyen et futur designer graphique.

Il s’agissait alors de réfléchir et concevoir un manifeste/faire-part, aux techniques mixtes et aux avis contraires.

mémoires

Pour clore ce cinquième semestre, les étudiants de troisième année de DNMADE Graphisme ont soutenu leur mémoire devant un jury composé d’enseignants et de professionnels.

L’occasion pour eux d’aborder et explorer des thématiques faisant résonance, desquelles ils ont défini des enjeux de design, socles du projet de diplôme à venir.

L’occasion également d’engager un travail éditorial de qualité, et de questionner une nouvelle fois l’adéquation entre le dispositif, la forme et le propos.

un outil pour la vie

Lors d’un workshop de quatre jours avec les DNMADE Graphisme 1re année et les BTS Design graphique 2e année, le designer marseillais Patrick Lindsay a abordé avec eux la question de la création d’outils singuliers.

La réflexion s’est portée sur la conception d’un outil, le plus souvent à partir d’éléments de récupération, permettant de faire tomber la barrière de la maîtrise du dessin afin de permettre à quiconque d’obtenir des tracés, des formes, aléatoires ou dirigés, et d’aboutir à un résultat visuel unique.

Chaque binôme d’étudiants a ainsi conçu son propre outil, puis en a proposé une expérimentation et restitution sous la forme d’un poster. Enfin, la réflexion s’est étendue à une micro-édition accompagnant l’outil, et aidant à sa découverte et sa prise en main.

journées portes ouvertes

Les 14 et 15 février se sont tenues des portes ouvertes un peu particulières, puisqu’elles célébraient également les 30 ans d’existence de la section Arts Appliqués et Design de la Cité scolaire Raymond Loewy.

L’occasion de revenir en images sur l’espace d’exposition des Design Graphique.

Collapsologie

Bien que la médiatisation du mouvement collapsologue ait pris de l’ampleur ces dernières années, le grand public semble toujours peu perméable à l’écoute de ce discours certes alarmiste mais nécessaire. De nombreux acteurs, ministériels, publics ou associatifs, regrettent ainsi que l’information ne puisse être plus largement connue, afin de sensibiliser tout un chacun à cette menace, et surtout d’enclencher si possible des actes, au-delà de la prise de conscience.

Si la connaissance est essentielle, l’action l’est plus encore.

Toutefois, traiter de la collapsologie n’est pas chose aisée. La prise de conscience d’un prochain effondrement de nos sociétés engendre un grand nombre de peurs. Le message était donc à réfléchir :

Comment communiquer au regard de cette peur ?

Présenter la collapsologie de façon brute pour sensibiliser, au risque de terroriser ?

Minimiser la peur en optant pour un registre plus optimiste voire décalé ; sensibiliser sans dramatiser ?

La glisser comme un élément sous-tendant le discours sans toutefois paralyser le lecteur ?

La considérer comme un élément parasite et orienter plutôt le propos sur les actions à mener ?

Il a donc été demandé aux étudiants de BTS Design Graphique 2e année de concevoir une collection de micro-édition collector sous forme de fanzines traitant de la collapsologie. Sous la houlette du commanditaire de leur choix, ils ont proposé de traiter de la menace que constitue la possible disparition du monde tel que nous le connaissons, mais aussi des solutions que nous pouvons tous y apporter, dans les trois champs suivants : Environnement, urbanisme et vivant.

L’objectif de cette collection était de présenter la collapsologie et sensibiliser à cette science de l’effondrement comme base de réflexion quant aux actes de chacun, sans nier le rôle de la peur au cœur de cette sensibilisation.

 

Mode d’emploi

Il a été proposé aux premières années du BTS Design Graphique d’exploiter les possibilités du mode d’emploi (richesse illustrative, approche narrative, jeux typographiques…) pour mettre en lumière un détail de leur vie.

Ils se sont ainsi employés à décrire pas-à-pas l’un de leurs Tics absurdes, TOC inavouables, trucs techniques ou autres astuces pratiques, afin de le rendre accessible et exécutable par le plus grand nombre.

Un projet qui a vu sa forme s’adapter à son propos, traité en bichromie et imprimé en risographie.

Miscellanées

Les miscellanées sont un genre littéraire composé de textes divers, « mélangés » avec une unité plus ou moins manifeste. C’est une technique de fragments, une sorte de mosaïque littéraire. Aussi futiles qu’indispensables, les miscellanées regroupe de petits savoirs anecdotiques sur un ou plusieurs thèmes. Il était demandé aux BTS Design graphique deuxième année de réfléchir à des miscellanées sous forme d’objets éditoriaux collector, pour le nouveau département d’édition Larousse, baptisé Labo. La collection a été abordée par trois micro-éditions, chacune traitant d’une thématique différente.

OULIPO

« Les auteurs oulipiens sont des rats qui ont à construire le labyrinthe dont ils se proposent de sortir. » Raymond Queneau

L’OULIPO (OUvroir de LIttérature POtentielle) est un mouvement international regroupant des auteurs de littératures et des mathématiciens autour de l’envie de construire une production définie par des règles et des enjeux qu’eux-mêmes se posent. A la fois contrainte et jeu, rigueur et absurde, l’OULIPO a vu naître des œuvres emblématiques de la littérature sous la plume, notamment, de Georges Perec et Raymond Queneau. Ce projet consistait en la conception d’une collection d’objets éditoriaux collector, diffusés gratuitement en supplément du magazine Télérama. L’établissement de règles, leur contournement, la manipulation langagière par des procédés graphiques, visuels et typographiques étaient au cœur de cette démarche de réflexion et de création.

WORKSHOP BUROLOCO

Stratigraphie, cadavre exquis, archéologie, indice, trace, souvenir, résonance, dialogue, interprétation, lecture, intuition… Comment à partir de trois mots tirés au sort, composer une narration et interroger le sens par l’image ? Florian Chevillard, graphiste indépendant au sein de Buroloco, a initié la problématique de ce workshop en proposant aux étudiants de réfléchir la narration et le sens au moyen d’une image composée de strates iconographique, formelle et typographique. Un enjeu de taille en un temps très court pour les étudiants de première et deuxième années en équipe, devant combiner intention et réflexion conceptuelles, organisation de l’image et réalisation d’un poster.

A l’issue des trois jours de travail, les posters réalisés ont ensuite été échangés, chaque équipe recevant donc la production d’une autre, ignorant les mots à l’origine de la fabrication de l’image. Réinterroger la production pour en proposer une narration nouvelle sous forme éditoriale a donc été l’enjeu des deux derniers jours de workshop.