lumière et transparence

Le Moulin du Got, moulin à papier et musée vivant de l’imprimerie situé à Saint-Léonard-de-Noblat (87), inaugure bientôt son exposition annuelle sur le thème “Lumière et transparence”. Ou quand les arts du feu rencontrent le papier. Associant régulièrement la Cité scolaire Raymond Loewy à ses projets, le Moulin exposera notamment des œuvres et productions de nos DNMADe Céramique et Objet, dans cette exposition scénographiée par les étudiants du DMADe Espace.

Nos étudiants de deuxième année ont donc, pour leur part, été chargés de concevoir et réaliser l’affiche de ce temps fort. Cet exercice a été engagé en prenant volontairement le contrepied des attendus, à savoir un travail en noir et blanc associant une couleur tonique uniquement. L’objectif de cette approche était de traduire les notions de lumière et transparence par une image dépourvue d’artifices colorés. Une manière d’inciter les étudiants à se poser clairement la question du sens au travers de l’image fabriquée.

Les propositions d’affiches ont été conçues dans un premier temps pour être imprimées en numérique, avant d’envisager de les retravailler par le biais de la risographie. Ce mode d’impression permettant des tons directs, notamment des couleurs métalliques ou fluo, les productions ont ainsi pu gagner en force et en singularité.

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épicerie itinérante

Les étudiants de deuxième année de DNMADe Graphisme se sont penchés sur la création d’une identité visuelle mobile, flexible et peu coûteuse, pour une épicerie itinérante. Cette dernière, créée par cinq artisans des métiers de bouche, sillonne les proches campagnes pour permettre à tous d’avoir, non pas des produits de base, mais des produits de qualité, sans avoir besoin pour cela de se rendre en ville.

L’objectif était de faire vivre l’identité sur des supports aisés à investir comme des affichettes, cartes de fidélité ou calendrier des tournées. Puis des supports secondaires et des goodies sont venus compléter ce kit, ainsi que des tampons ou systèmes permettant une souplesse d’utilisation, ainsi qu’une interaction entre artisans et clients.

 

bon débarras

BON DEBARRAS est un workshop porté et encadré par le designer graphique Jérôme Sachs de Studioburo, auprès des deuxièmes et troisièmes années de DNMADe Graphisme.

Par binôme, et durant quatre jours, les étudiants se sont interrogés sur la disparition de la culture en cette période de pandémie, le vide laissé, la zone grise dessinée par cette absence. Chacun a pu ainsi délivrer un message qui lui est propre, convoquant un dispositif singulier et l’amenant à se positionner en tant que citoyen et futur designer graphique.

Il s’agissait alors de réfléchir et concevoir un manifeste/faire-part, aux techniques mixtes et aux avis contraires.

un outil pour la vie

Lors d’un workshop de quatre jours avec les DNMADE Graphisme 1re année et les BTS Design graphique 2e année, le designer marseillais Patrick Lindsay a abordé avec eux la question de la création d’outils singuliers.

La réflexion s’est portée sur la conception d’un outil, le plus souvent à partir d’éléments de récupération, permettant de faire tomber la barrière de la maîtrise du dessin afin de permettre à quiconque d’obtenir des tracés, des formes, aléatoires ou dirigés, et d’aboutir à un résultat visuel unique.

Chaque binôme d’étudiants a ainsi conçu son propre outil, puis en a proposé une expérimentation et restitution sous la forme d’un poster. Enfin, la réflexion s’est étendue à une micro-édition accompagnant l’outil, et aidant à sa découverte et sa prise en main.

journées portes ouvertes

Les 14 et 15 février se sont tenues des portes ouvertes un peu particulières, puisqu’elles célébraient également les 30 ans d’existence de la section Arts Appliqués et Design de la Cité scolaire Raymond Loewy.

L’occasion de revenir en images sur l’espace d’exposition des Design Graphique.

Question de genres

Dans le cadre du projet engagé avec la Préfecture de la Creuse autour des violences conjugales, les étudiants de DNMADE Graphisme 2e années ont pu recevoir le designer graphique Sébastien Marchal pour un workshop de quatre jours.

En périphérie de la question des violences faites aux femmes, il a ainsi été consacré un temps court mais dense à travailler et se questionner autour de l’égalité et l’identité hommes/femmes, en identifiant et déconstruisant au préalable les clichés attribués à chacun des genres.

L’occasion ici de prôner la singularité, de reconnaître à chacun des sexes la possibilité de se reconnaître ou se forger une identité puisant dans l’ensemble de la palette des émotions du genre humain. De jouer et se jouer des codes.

Mode d’emploi

Il a été proposé aux premières années du BTS Design Graphique d’exploiter les possibilités du mode d’emploi (richesse illustrative, approche narrative, jeux typographiques…) pour mettre en lumière un détail de leur vie.

Ils se sont ainsi employés à décrire pas-à-pas l’un de leurs Tics absurdes, TOC inavouables, trucs techniques ou autres astuces pratiques, afin de le rendre accessible et exécutable par le plus grand nombre.

Un projet qui a vu sa forme s’adapter à son propos, traité en bichromie et imprimé en risographie.

WORKSHOP BUROLOCO

Stratigraphie, cadavre exquis, archéologie, indice, trace, souvenir, résonance, dialogue, interprétation, lecture, intuition… Comment à partir de trois mots tirés au sort, composer une narration et interroger le sens par l’image ? Florian Chevillard, graphiste indépendant au sein de Buroloco, a initié la problématique de ce workshop en proposant aux étudiants de réfléchir la narration et le sens au moyen d’une image composée de strates iconographique, formelle et typographique. Un enjeu de taille en un temps très court pour les étudiants de première et deuxième années en équipe, devant combiner intention et réflexion conceptuelles, organisation de l’image et réalisation d’un poster.

A l’issue des trois jours de travail, les posters réalisés ont ensuite été échangés, chaque équipe recevant donc la production d’une autre, ignorant les mots à l’origine de la fabrication de l’image. Réinterroger la production pour en proposer une narration nouvelle sous forme éditoriale a donc été l’enjeu des deux derniers jours de workshop.